LA TRIBU & CO

 

Grégori Baquet


Acteur, chanteur, réalisateur, musicien…Grégori Baquet a de multiples facettes. Il a joué dans plusieurs films et une douzaine de téléfilms dont les séries "Extrême limite", "Une Femme d'Honneur'', "Joséphine Ange Gardien" qui lui donnèrent l'envie de passer derrière la caméra. Ayant déjà mis en scène quelques pièces de théâtre, il réalise alors son premier court métrage. Il est d'ailleurs à l'origine de la pièce musicale "Les Insolistes" jouée au Festival d'Avignon en 2002.

Grégori retrouve le chant dans les ''Années Twist' ', un spectacle musical produit par Roger Louret, puis dans les ''Années Zazous'' . Puis on le retrouve dans "L'Arlésienne", pièce de théâtre d'Alphonse Daudet, où il partage l'affiche avec Jean Marais et Bernadette Lafont. Il incarne ensuite Benvolio dans la comédie musicale ''Roméo & Juliette'' aux côtés de Cécilia Cara, Damien Sargues, Philippe d'Avilla... Il sort par la suite son premier single solo  "Donne-moi" . Dès septembre 2003, il est à l'affiche de la pièce de théâtre ''La Belle Mémoire'' (Comédie dramatique) de Pierre-Olivier Scotto et Martine Feldmann, mise en scène d'Alain  Sachs, avec Geneviève Casile et Claire Borotra. Cette pièce lui vaut une nomination pour la 18ème édition des Molières dans la catégorie "Révélation théâtrale masculine" (avril 2004). En janvier, Grégori  reprend le chemin de la comédie musicale en interprètant l'un des rôles principaux de "Zazou" (écrite et mise en scène par Jérôme Savary sur des chansons des années 40/50) et le rôle de Sami dans "Rêver, Oser, Créer" (écrite par Antoine Herbez et Jakob Vinge).

Côté cinéma, il a le rôle principal du film "Grande école" réalisé par Robert Salis, aux côtés de Jocelyn Quivrin, Arthur Jugnot, Alice Taglioni, Salim Kechiouche et Elodie Navarre.

Grégori est l'un des personnages principaux de la série "Cocon" prochainement diffusée sur France 2 en prime time. Il y incarne Benjamin Tisserand , un jeune interne en gynécologie. Dès janvier 2006, au Théâtre de Paris, Grégori retourne sur les planches pour jouer dans "Le Bourgeois Gentilhomme" (mise en scène d'Alain Sachs) avec Jean-Marie Bigard dans le rôle du bourgeois.

Site officiel : www.gregoribaquet.net

Cécilia Cara









Cécilia Cara monte sur les planches dès l'âge de trois ans (danse classique puis modern jazz). Elle entre au conservatoire de Cannes à quatorze ans et devient la reine du très prisé concours de chant du carnaval de Nice. Deux années de suite, elle remporte le premier prix en catégorie enfant et en 1999, elle se classe troisième chez les adultes en étant la plus jeune... Cécilia se fait ensuite connaître de toute la France lors d'un passage sur M6, dans "Graines de Star Junior". L'émission est en quête de jeunes talents et elle fait partie des quatre finalistes qui passent à l'antenne. Suite à l'émission, elle est remarquée par l'un des responsables du casting de la comédie musicale "Roméo & Juliette" .

Cécilia a déjà fait deux duos à succès " L'air du temps" avec Florent Pagny et "Je t'aime plus que tout" avec Ronan Keating. La sortie dans les bacs de son premier single solo "Le dernier reflet" a été une réussite. Cécilia s'intéresse également au cinéma et joue un rôle dans le film "Le Carton" avec Vincent Desagnat, Fred et Omar mais aussi Bruno Salomone. Elle est aussi l'actrice principale du court métrage d'Arnaud Paris "L'Ange du romantisme" . En janvier 2005, Cécilia double les versions francophone et française du "Fantôme de l'opéra" réalisé par Joel Schumacher. Cécilia brille sur scène en solo, elle s'est produite à Paris au petit journal et à l'Européen, et ses concerts ont remportés un réel succés. En juillet 2006, Cécilia monte sur les planche du théâtre du Bélier à Avignon en interprétant le rôle de Betty au côté d'Arthur Jugnot dans "la Soeur de Jerry King". Devant le succés remporté, la pièce sera joué sur la capitale.

Site officiel : www.ceciliacara.com

 

Peter Lorne


D'origine anglaise et vénézuélienne, Peter Lorne, qui est né et a passé son enfance au Sénégal, vit entre la France et le Brésil. Après avoir étudié le piano, composé ses premières chansons et joué au comédien dans les cafés-théâtres, c'est dans un cabaret montmartrois où il se produit que Peter fait la connaissance de Maurane qui devient rapidement son « Amie-Ennemie-Inséparable ». Amoureux des Voyages, il séjourne pendant deux ans et demi au Brésil où il crée une collection de prêt-à-porter “improvisée” avec une artiste peintre-tarologue.La présentation de son tour de chant au théâtre national Carlos Gomes à Vitoria sera l'aboutissement d'un travail précieux avec des musiciens brésiliens. De retour en France, en 84, il enregistre son premier single chez Polydor : « Il se peut ». Suivront des dates de tournée dans les clubs et dans les cafés-théâtres où il présente un tour de chant seul au piano.

Travaillant étroitement à l'élaboration des spectacles de Maurane, il met sa « Muse » en scène au Théâtre de la Ville où il est également choriste et enregistre en duo avec elle une chanson de Pierre Barouh et Francis Lai « Mes enfants de toi » qui figure dans l'album « Des Hommes et des Femmes » de Francis Lai. En 1988, Peter participe en tant qu'auteur et comédien au mélodrame musical de la compagnie Cartoun-Sardines-Théâtre : « Les mystères de Marseille » adapté d'un roman d'Emile Zola. La pièce sera présentée à la Criée (Théâtre National de Marseille). En Juillet de la même année, Michel Berger l'engage dans son Opéra-Rock « Starmania » pour deux ans de scène parisienne et de tournée en France et à l'étranger.

En 1990, Peter sort un nouveau single : « Je manque de toi », produit par Michel Jonasz et dont le clip, réalisé par un jeune chorégraphe inspiré, est très bien reçu par les chaînes musicales. Toujours à mettre en scène les « shows » de Maurane, il finit par lui écrire une chanson «  ça casse » qui sera, en 1992, le premier extrait de son album « Ami ou ennemi » vendu à plus de 500 000 exemplaires. La même année, au mois de Mai, il chante à l'Olympia, une semaine, en première partie de… Maurane.

En 1994, Enzo-Enzo enregistre deux chansons de Peter : « La même lune que moi » extraite de son album « Deux » et « Une chanson à la Cole » en hommage à Cole Porter.

Puis, il enchaîne avec un nouveau titre pour Maurane « Va maintenant » à la fin 1995. A la même époque, il adapte en français une chanson pour Lokua Kanza « Shadow Dancer » qui sort en single en Janvier 1996.
Toujours heureux de chanter Peter se produit au Théâtre de Dix Heures en formation acoustique, en Décembre 1995.

Après une nouvelle musique pour Enzo-Enzo « À nos chagrins d'amour » et l'adaptation en français d'une chanson brésilienne de Chico Buarque et Antonio Carlos Jobim « Anos dourados » que Maurane interprète dans l'album de Sergio Mendes « Oceano », Peter participe au spectacle d'Elie Kakou qui l'invite à chanter en duo avec Claudia Meyer au Cirque d'Hiver « Les princes des villes » de Michel Berger.

En Mars 1998, sort « L'un pour l'autre » que Maurane interprète dans son nouvel album du même nom et qui devient très vite un succès. Suivra un deuxième extrait « Les yeux fermés », deux chansons de Peter. L'UNAC lui décerne alors l'Oscar de la chanson française pour sa chanson « L'Un pour l'autre ».

Des choeurs sur la tournée 1999 de Véronique Sanson. Des chansons pour Catherine Miles, Liss Norman, Tangora… on arrive en Septembre 2001 à la sortie de l'album d' Ana Torroja (ex-chanteuse du groupe Mecano) pour qui Peter à écrit « Ensemble ».

En 2003, Maurane enregistre cinq nouvelles chansons de Peter : « Warhol pour Monroe », « Toi et moi, on est tous », « Un pays, mais…» (en duo avec Marc Lavoine), « Petites minutes cannibales » (en duo avec Véronique Sanson), «Mais la vie…» (en duo avec Lara Fabian).

Site officiel : www.peterlorne.com

Barbara Scaff

Née aux Etats-Unis, Barbara découvre sa vocation en allant voir de nombreux spectacles musicaux à New-York. A l'âge de 14 ans, elle se forme au chant, à la danse moderne, au mime et au théâtre. Puis elle commence à passer des auditions. A 15 ans, elle décroche son premier contrat dans la comédie musicale "Tom Sawyer". Elle renouvelle l'expérience avec la même compagnie deux ans plus tard pour "Pinocchio".Après des études théatrales aux USA, elle  vient en France et est choisie pour être doublure du rôle d'Eponine  dans "Les Misérables", joué au Théâtre Mogador à Paris. Puis elle auditionne avec succès pour les "Années Twist", un spectacle musical produit par Roger Louret.

Elle fait la voix anglaise de Linda Hardy dans "Immortel, Ad Vitam" de Enki Bilal, puis bosse depuis un an et demi avec Luc Besson pour son film d'animation "Arthur et les Minimoys". Barbara écrit également "Come Together", une revue musicale créée à partir des chansons des Beatles.

 

Serge Lorian

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Dès l'âge de 9 ans, Serge Lorian prend des cours de danse (jazz). A 16 ans, il quitte la Bretagne pour Cannes, où en sport-études, il réussit un Bac danse-musique. C'est à 19 ans qu'il compose ses premières chansons. A 20 ans, on retrouve Serge aux Jeux Olympiques, lors des cérémonies, dans les danseurs de Philippe Découflé. L'été suivant, il le passe à Bayreuth pour le festival Wagnérien, en 1993, direction la Belgique et l'Opéra royal de Wallonie de Liège, où pendant 5 ans il posera ses valises. Il forme ensuite le groupe "Ainsi soit-il" (titre de l'une de ses chansons) avec les musiciens de l'Opéra. En 1998, il vient à Paris, intègre la compagnie de danse de Gigi Caciuleanu puis celle de Blanca Li, prend des cours de chant avec Guy Fletcher et en 1999 part 6 mois avec la troupe montée pour "Notre Dame de Paris" au Canada. De retour à Paris, il continue ce spectacle sur la scène du Palais des Congrès... Scène qu'il retrouve par la suite avec la troupe "Roméo & Juliette" où il incarne le rôle du Poète. Fin 2003/début 2004, il est également danseur dans la comédie musicale "Zazou" écrite et mise en scène par Jérôme Savary sur des chansons des années 40 et 50. D'octobre à décembre 2004, Serge s'est produit au théâtre du Chatelet dans "La grande-duchesse de Gérolstein" sur une chorégraphie de Laura Scozzi.

Serge possède aujourd'hui une cinquantaine de chansons dans son répertoire ainsi qu'un projet d'album. Il joue actuellement dans la comédie musicale à grand succès "Un violon sur le toit".

Site officiel : www.sergelorian.com

Véronique Baquet

Chanter n'est certes pas le métier de Véronique Baquet, cependant son parcours musical a commencé à son entrée au Conservatoire dès l'âge de 7 ans (piano, chorale d'enfants puis chorale d'adultes). Puis au hasard des rencontres, quelques maquettes en studio, la première de Graines de Star avec Laurent Boyer, concerts avec groupes rock et de chanteurs, elle a maintenant rejoint le cours de Maggy Villette (professeur de chant d'Emma Daumas entre autres).

Philippe D'Avilla

Dès douze ans, Philippe d'Avilla signe son premier contrat professionnel et se produit en première partie de spectacles au théâtre. Plus tard il entre au Conservatoire. Il décide à 18 ans de partir pour le Québec. Il étudie tout en jouant dans des spectacles. A 21 ans, il revient en Belgique où il reprend le Conservatoire. La musique et le chant prennent le pas sur la comédie, alors il se produit dans les cafés-concerts où il interprète presque exclusivement des titres de comédie musicale. A 25 ans, Philippe joue dans des films, des téléfilms, au théâtre, prend des cours de musique, participe à différentes émissions de télévision qui aident les jeunes talents. Il participe ensuite au casting de "Roméo & Juliette" où il est retenu pour jouer le rôle de Mercutio .

Parallèlement, Philippe enregistre "Un seul mot d'amour" qui est le deuxième extrait du projet de comédie musicale "Jeanne la romantique" . Il travaille ensuite sur un spectacle musical qui s'appelle "Quitter Paris" . Puis, Philippe sort un single intitulé "J'suis petit" avec Nuno Resende et Pino Santoro au profit de l'Unicef.

Philippe possède de nombreux titres dans son répertoire. Il est actuellement en préparation d'un album.

Site officiel : http://philippedavilla.free.fr/


Allen Hoïst

Allen Hoist n’est pas vraiment un modèle de pondération en matière de cumul des mandats, et c’est tant mieux : l’Américain à Paris (depuis près d’une décennie et demie) s’est illustré sur tant de scènes différentes que l’on a peur d’en oublier lorsqu’il s’agit de les énumérer. Curieux, éclectique et versatile, l’homme-orchestre nous propose aujourd’hui un premier album sous son nom. Dans son Amérique natale, fils d’un père chanteur de jazz en club et élève du conservatoire de théâtre et de danse "Fame", il jouait aux côtés des grands de la soul -Sam & Dave ou Solomon Burke. Arrivé dans la capitale avec Mongo Santamaria, le poly-instrumentiste accompagne Jacques Higelin, Alpha Blondy et Salif Keita. Son tempérament de touche-à-tout l’emmène aussi sur les planches (dans une pièce de François Billetdoux mise en scène par Jean-Pierre Miquel, mais aussi avec André Serré ou François Méchali), dans la comédie musicale (Zazou de Jérôme Savary), à la Coupole pour les mardis salsa de Rémy Kolpa Kopoul (auteur du texte de pochette), devant les caméras (dans des films de Polanski et Assayas, et même un épisode de Maigret !)...

Appuyé sur une irréprochable formation musicale -Manhattan School of Music côté classique, Berklee à Boston côté jazz- et un bagage d’expériences, on l’a compris, à peu près complet, Allen Hoist donne avec Just before spring un disque à la hauteur de son personnage : varié, inattendu, volubile et généreux. Au carrefour du bop et du latin jazz, il met en œuvre toutes ses ressources, instrumentales comme vocales : avec Etienne MBappé (basse), Jeff Boudreaux (batterie), Mario Canonge (piano) et Orlando Poleo (bata, clave), le groupe saute les barrières stylistiques et donne une chaleur réelle à des thèmes plutôt bien arrangés. Les parties vocales, le plus souvent démultipliées en chœur ou en re-recording dans une superposition de couches rythmiques, gorgées de soul, entraînent par leur vivacité ; majorité de thèmes originaux souvent réussis, reprise de Stevie Wonder (All I do en ouverture, au punch indéniable, introduction vraiment séduisante), étrangeté ellingtonienne sur tapis de percussions (Caravan -à nos yeux l’une des pièces les moins convaincantes de ce disque)... Allen Hoist touche souvent juste, qu’il tienne l’archet (le public français l’avait découvert au violoncelle au Grand Rex lors d’un récital d’Higelin avec les Zap Mama ; il fut aussi le violoncelliste du quartet du tromboniste Glenn Ferris) ou le cuivre (quatre belles pièces instrumentales, îlots de détente au sein du déluge vocal), qu’il scatte à cent à l’heure ou chante Wonder avec profondeur. La qualité de la section rythmique n’est pas pour rien dans la réussite et le charme de ce disque plein d’énergie, entre Al Jarreau et bop du meilleur cru, Take 6 et latin jazz, musique jubilatoire aux innombrables facettes, comme on était en droit de l’attendre de la part du charismatique Allen Hoist.

Arsene Jiroyan

4 pièces de théâtre, 9 longs métrages, plus d'une trentaine de téléfilms et presque 20 courts métrages, sans parler des publicités, Arsène Jiroyan est aujourd'hui devenu un incontournable du paysage audiovisuel.

Après avoir expérimenté tous les domaines de l'audiovisuel et avec les plus grands : Luc Besson ("Léon"), Patrice Leconte ("Le parfum d'Yvonne", "Les Grands Ducs") ; les plus regardés ("Extrême Limite", "Sous le soleil", "L'affaire Dreyfus", "Julie Lescaut") et bien d'autres. Arsène retourne ensuite vers le théâtre. Comique invétéré, il incarne Jean-Claude Tergal dans un One Man Show époustouflant.

Les musiciens : Fred Jaillard, Cyril Diard,  Fred Drouillard et Anthony Adamo.

Fred Jaillard

Fred Jaillard et Grégori Baquet sont amis de longue date. Ils ont beaucoup travaillé ensemble en 1992/93, notamment sur l'album d'« Extrême Limite », deux pièces de théâtre et plusieurs courts métrages. Fred Jaillard participe ensuite à l'album de Xavier Bussy « Poe/sessions » (sorti en 2002) sur Arthur Gordon Pym, d'Edgar Alan Poe (Night&Day) où figurent Théo Hakola, Stéphane Eicher, Rodolphe Burger, Marcel Kanche et Dominique Comont.

Il prépare également un album avec Antoine Léonpaul, et un autre avec Lili. Puis, il collabore avec Geoffrey Oreyma, et prépare un autre album avec Xavier Bussy. Fred Jaillard a aussi sorti un album entièrement en anglais intitulé « Got a song ».

Cyril Diard

Pianiste, compositeur, arrangeur, Cyril Diard apprécie particulièrement le jazz, la salsa, la musique africaine et le bon groove.

Cyril a été professeur de piano jazz et synthé à l'école nationale de musique de Mantes en Yvelines (78), de 1998 à 2002. Depuis 1997, il dirige et écrit les arrangements de l'atelier « musiques du monde » (30 musiciens) au pôle musical d'Orgemont (Epinay sur Seine). Il y donne aussi des cours de piano & synthé, et dirige l'atelier « informatique musicale ». Et depuis 1996, il est également intervenant musical à l'ACEMI (région Mantes-Meulan).

Il joue et compose pour : Royal Gala (chanson groove), Queen Etémé (pop africaine), Kayou Jazz & Roots Project, André-Marie Tala (afro), Grégori Baquet & Cécilia Cara, Moh'Zic (pop orientale), Calle Marchal (salsa). En 2005, il a participé à une quarantaine de concerts avec différents artistes.

Fred Drouillard et Cyril Diard font partie du groupe Royal Gala . Fred Jaillard a également participé à leur album. www.musique.net/royalgala

Royal Gala a failli s'appeler Le Sextet 69, et cela prouve une chose, et une bonne : ces gars-là savent ne pas se prendre au sérieux. Mais qu'on ne s'y trompe pas : ça rigole, certes, mais ça joue sévère. On ne peut pas rire de ce que l'on fait si on ne le fait pas bien. Voilà pour l'ensemble. Dans le détail, qu'est-ce qu'on a ? Un batteur-auteur-compositeur faussement nonchalant "à la Dutronc" et un groupe uni par un même état d'esprit, selon lequel le second degré est toujours au-dessus du premier. Chansons qui jazzent ou Funk qui cause bien, les mots de Royal Gala sont sa force et son ciment. A l'image des musiciens, ces textes-là ont un double fond, une face cachée, un revers en coup droit. Ironie, cynisme même, mais tout cela n'est pas que pour rire. Tout cela a un sens. Tout cela entre par la petite porte, celle qui ne se referme pas, celle qui conduit (auditif) directement là où ça gratte. Portraits des déviances de l'époque, héritage d'une décadence, chroniques de dérives banalisées, Royal Gala ricane là où les rouages grincent. C'est que la dérision est une affaire sérieuse.

(texte Bertrand Ploquin de Radio Enghein)

Un petit clin d'śil également à Yann Galerne et Stéphane Baquet ... Sans eux : pas de son et lumière durant le spectacle !

Un grand merci aux personnalitées qui ont acceptés d'être des notre lors de certaines dates.

Pablo Villafranca

En 1981, Pablo Villafranca fait ses premiers pas dans la musique et se produit avec plusieurs groupes de heavy metal. En 1991, il prend des cours aux Ateliers de la Chanson de Bruxelles où il rencontre Maurane. Il participe à plusieurs projets de la chanteuse comme "Sur un prélude de Bach", album "Différente" et promotion télévisée du titre "Désillusionniste". Pablo a aussi interprété de grands classiques au théâtre. Il apparaît en 1996 au Festival de Montclar d'Agenais pour "La Nuit du théâtre" où il joue dans "L'Avare" , "La mégère apprivoisée" ou "Aliénor d'Aquitaine" . A partir de 1993, il participe à la création des "Années Twist" au sein de la troupe de Roget Louret, puis en 1997, il participe au nouveau spectacle "Les années Zazou".

A partir de 1998, Pablo collabore à la création de la pièce musicale "Les Insolistes" qui sera jouée au Festival d'Avignon en 1999. De 2000 à 2003, Pablo joue le rôle de Josué dans la comédie musicale "Les dix commandements" mise en scène par Elie Chouraqui sur des musiques de Pascal Obispo et les paroles de Lionel Florence et Patrice Guirao . Parallèllement, Pablo sort son premier album solo "Juste pour quelqu'un" . En 2005, il reprend le chemin de la comédie musicale en interprètant le rôle d'Arthur dans "Graal" , écrite et composée par Catherine Lara, mise en scène par Bernard Schmitt.

Site officiel : www.pablovillafranca.com

Enzo-Enzo

Née à la musique avec le groupe rock-punk Lili Drop, Enzo Enzo s'est fait lentement un petit nom, en produisant d'honorables succès, jusqu'à ce qu'en 1994 « Juste quelqu'un de bien » inscrive son nom au palmarès des Victoires de la musique et dans l'histoire des grandes chansons françaises. D'origine slave, elle est née Körin Ternovtzeff, mais elle choisit Enzo Enzo, le diminutif de Lorenzo, comme un petit mot d'amour. Humble et discrète, elle brille par sa diction précise, ses effets mesurés. De sa voix belle et tranquille, elle a cette pudeur vocale des interprètes qui savent servir les textes. Elle a aussi le goût de travailler avec des artistes "qualitatifs", bien connus des amoureux de la chanson française dont Kent l'ex-Starshooter est la figure la plus proche.

Son dernier enregistrement « Le jour d'à côté » remonte à plus de cinq ans. Elle y a mis le temps mais ça valait le coup d'attendre. Enzo Enzo nous livre aujourd'hui un nouvel album tendre et doux, dans lequel ses chansons mélodieuses ont été maquettées piano-voix et rodées en tournée avant l'enregistrement. Intitulé « Paroli » (cela sonne comme le mot « parole ») l'album séduit musicalement par l'économie de ses arrangements cent pour cent acoustiques. Même si elle a toujours évolué dans un registre feutré de film italien, Enzo Enzo a poussé son désir de sobriété en étudiant le Brésilien Caetano Veloso en concert.. La chanteuse mélange puissance et fragilité dans ses textes et sur scène. Un accordéon, un violoncelle, une contrebasse et des percussions se mêlent aux orchestrations. Les chansons sont signées par des fidèles comme Kent, Romain Didier, Allain Leprest, Brice Homs et Daniel Mille. Et aussi de nouvelles et exceptionnelles collaborations : Serge Lama, Daniel Lavoie, Marie Nimier.

Site officiel : www.enzo-enzo.com